canard boiteux -
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La Potence

il l'a mauvaise....le canard
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les aubes
les manifs Posté le: Jeu 13 Oct à 13:12 -------------------------------------------------------------------------------- Le Forum Social Lémanique* invite toutes les organisations membres, tous les collectifs et groupes, et personnes, de Genève, Suisse et Europe à venir nombreuses et nombreux à Genève et participer dans les diverses activités qu’auront lieu à Genève entre le 15 et 21 octobre 2005 contre l’OMC, la plupart organisées par l'Alliance Genevoise des Peuples . *Nous vous rappelons les dates suivantes :* * * · *Samedi 15 octobre à 14H 00 manifestation international devant le siège de l’OMC* * * * * · *Mardi 18 octobre Réunion des Mouvements sociaux, à l’initiative, entre autres associations de la CUT et du MST de Brésil. Lieu : Centre Oecumenique des Eglises, 150 route de* * Ferney, bus n° 5, arrêt "Crêts de Morillons", Genève.* * 18 octobre, de 9h à 19h 30* * * · *Mercredi 19 octobre rassemblement devant le siège de l’OMC . Le jour de l’ouverture du Conseil Général de l’OMC * * * _________________ Du 14 au 28 mai aura lieu une caravane intersquat contre le contrôle social qui traversera la Suisse. Elle passera par Lausanne du 21 au 23 mai. Afin de préparer son accueil nous vous invitons a une séance d'information et d'organisation le mercredi 27 avril a 20 heures a l'Espace Autogére. Venez nombreux et nombreuses! Site Internet de la Karavane: http://www.stop-control.ch.vu
la chronique
l'édito// .Du contrôle social. Quelle est donc cet effroi, quels sont ces phantasmes, ces phobies, qui de tout temps et en tout lieux ont commis les « élites » dans ces perspectives… Est-ce là , et a quels desseins, le postulat unique, perpétuel d’une poignée de caciques, de nantis ? Nous savons des formes que le contrôle social à, aux grés des histoires, aux mesures des protagonistes revêtit. Les cléricaux, la peste les étouffe, de concert avec les nobles, Ravachol les emporte, ont contrit les gueux, schéma variable sur le même thème planétairement. Or qu’en est-il en nos tristes jours ? Au leurre des autoroutes de l’information, s’adjoint le traitement événementiel, coup de poing, biaisé de l’actualité. Ainsi, au fond : qui reste ce que l’on veut bien nous concéder de voir et d’entendre, se juxtapose la forme mercantile, je vais m’en expliquer, de la question. Par mercantile, j’entends le rapport concurrentiel, compétiteur, individualiste et épargnant aux choses de la vie. Ainsi l’on fonde nos constructions sur les modèles république-apartheid hellène et romaine, dont on sait les résultats. De là, pour faire court, conquis de hautes luttes, des espaces exigus, des interstices ont été ouverts. Il se trouve que de nombreux acquis sont ces temps trouble-ci, remis en question sous prétexte d’un actualité de crise_ voir le 11 septembre, les attentats en Espagne, les situations géopolitiques au proche orient, en Afrique, Sans écrire des courants identitaires en essors. L’on sait autrement de quoi l’individu, au faîte de sa condition, conscient des possibles de son devenir, reste capable. Individuellement et collectivement. Et l’on observe les libertés se déliter, les situations se désagréger. L’on se solidarise des luttes émancipatrices, et l’on constate des stratégies de contritions accrues. La suite n’est que la gestion, diverse et plus ou moins balbutiante, de cette dichotomie. Maintenant il s’agit de comprendre dans quelles modalités nous existons, d’en prendre conscience individuellement et collectivement et d’y riposter, vigoureusement. Les lieux de l’aliénation sont pléthore. La progression se situe dans le reproduction de ces lieux qui tend vers l’auto production. Au carnaval des contrefaçons, il suffit d’entretenir, de gérer les nuisances. Un flic, un patron, un cureton, un prof, un mari, un voisin, chacun contrôle tout le monde. Le comble du snobisme étant d’être : »la personne informée de… ». Plus même, au plus intime, l’on sait maintenant, se censurer, se castrer, par mimétisme se contrire. L’isolement dans la foule, le corps social, et/ou capté par un mass média comme la télévision, l’ on produit ; reproduit des fractions de pensée fast-food, interdisant la contradiction, excluant la dialectique. Le contrôle social devient ainsi la norme, le comportement idoine, et cesse de nécessiter des cerbères un déploiement d’énergie. Dès lors que la population devient le gendarme des mœurs, délatrice, et quelle sanctionne d’elle même ses brebis galeuse, les jetant à la marge, la paix-cloaque s’installe, offerte aux perspectives nouvelles des tenants. Dès lors il nous faut reconquérir le terrain perdu. Permettre à chacun de penser autrui comme son interlocuteur valide, sans prétériter de sa condition et de ses intentions. Cet autrui seul devenu l’égal, offre à l’émancipation. Ce sont là les conditions aux reconstructions de réalités nouvelles, d’une conscience critique combative, à même de défaire les super structures sources de nos errements. Ainsi il nous faut briser l’isolement, atomiser les barrières fictives qui confinent les gens, porter les paroles sur la place publique. Cessons de nous masturber l’ego, de nous prêter aux jeux de la peur de l’autre, du différend, qui ne peut que, nous dépouiller de nos biens, contaminant nos âmes immaculées, corrompre notre civilisation supérieure. Le choix ou la contrainte d’une différence doivent cesser de nous emmurés aux citadelles inexpugnables de nos phantasmes, de nos peurs. « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » lis t on au frontispice d’un journal de la réaction. Alors conquérons cette liberté, pourvu qu’elle n’aie pas pour objet de blâmer quiconque, mais l’abolition des liens qui nous entravent toutes, tous. _________________
les crépuscules
les film Voilà. Romed Wyder sort sont troisième film. Après Squatters (1995) et Pas de télé, pas de café, pas de sexe (1999), sort Absolut : nom d'un virus informatique, installé par deux militants ds le réseau d'une banque. ..... "un homme sans histoire" très beau film de P. Maillard un homme a perdu son histoire un homme doit faire le deuil de son histoire. Un homme doit ranger son histoire au rayon des rêves inaboutis. Qu'est-ce-qui se perd et qu'est-ce-qui se gagne dans ce traffic d'âmes, des espoirs, des amours et de la vie... bio 72/ zinema
les groupes projets

HiHiHi!! C'est très fort la pub en haut de cette page pour l'aide aux sinistrés du tsunami... Mais plus d'actualité...

Maintenant, il faut se cotiser pour les naufragés de la Nouvelle Orléan!!! Ces pauvres Etatzuniens, victime des forces naturelles. Pardon, du capitalisme et de la politique dimocratique bushienne de leur gouvernement!
Rendez vous compte, Washington est tellement débordé que même le Bengladesh (pays pauvre parmi les pauvres) leur à promis 1million de $ pour les aider.... Albert Camu qui a passé soin oeuvre à travailler et à nous expliquer l'absurde, se serait régaler!

Mais c'est pas vraiment le moment de se régaler, en tout cas pas pour les abandonnés de la tempête..., il faut prier pour que l'armée réussisse  à éradiquer les les pillards du sol (humide) de la Nouvelle Orléan! C'est le seul éspoir pour sauver le sacro-saint consept de la propriété privée!! Rendez vous compte, si tout ceux qui ont faim, froid, qui sont malade, désoeuvrés, se mettent à voler... Mais ce serait l'ANARCHIE!!!!

Nous y voila, le térme fait peur, bien qu'en attendant des secours improbables, des vivres interdites ou des soins impensables, les rescapés se sont organisés: les plus mobiles (rappelons que les personnes coincées dans cette Venise improvisée sont ceux qui n'ont pas eu les moyens de se sauver...)  sont partis en quête de nourriture ou de moyens de locomotion pour sortir les plus faible de l'enfer!!
Et qu'ont-ils trouvé?? Des soldats qui leur tire dessu...

1 semaine plus tard, le POUVOIR déclarait qu'il y avait effectivement eu une catastrophe à la Nouvelle Orléan... Et dire qu'il y en a encore pour défendre ce système étatique, capitaliste voire néo-liberaliste, qui concentre en son sein toutes les richesses de la planète sans être capable de s'en servir correctement...

Honte à eux!!!

Hop Hop Rébelion

Ecrit par , le Mercredi 7 Septembre 2005, 16:09 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

journalmural
08-09-05 à 11:44

cé la rentrée ..

Les vacances sont terminées

Lettre ouverte au Président des Etats-Unis

Par Michael Moore

Cher Monsieur Bush !
Avez-vous idée d’où sont passés tous vos hélicoptères ? Nous en sommes au cinquième jour du cyclone Katrina et des milliers de personnes sont toujours coincées dans la Nouvelle Orléans en attente d’une évacuation aérienne. Où avez-vous bien pu égarer tous vos hélicoptères militaires ? Avez-vous besoin d’aide pour les retrouver ? Une fois j’ai perdu ma bagnole dans un parking. Qelle histoire ça a été !

Et puis aussi, tous les soldats de notre Garde nationale, savez-vous sont-ils passés ? Nous pourrions vraiment les utiliser, tout de suite, pour le genre de choses qu’ils se sont engagés à faire, comme contribuer à des opérations de secours en cas de catastrophe nationale. Comment se fait-il qu’ils n’étaient pas là dès le début ?

Jeudi dernier j’étais dans le sud de la Floride et j’étais assis, dehors, quand l’oeil du cyclone Katrina m’est passé au-dessus de la tête. Ce n’était encore qu’un cyclone de force 1 mais ça a été déjà assez terrible. Il y a eu onze morts et encore aujourd’hui, certains foyers n’ont toujours pas d’électricité. Ce soir-là, le présentateur de la météo a dit que ce cyclone se dirigeait vers la Nouvelle Orléans. C’était quand même jeudi dernier ! Personne ne vous a-y-il rien dit ? Je sais bien que vous ne vouliez interrompre vos vacances sous aucun prétexte, et je sais aussi que vous n’aimez pas les mauvaises nouvelles. En plus, vous aviez des financiers à visiter et des mères de soldats tués (en Irak -NdT) à ignorer et à traîner dans la boue. C’est certains, vous avez été à la hauteur !

J’ai particulièrement apprécié quand, le lendemain du cyclone, au lieu de vous envoler pour la Louisiane, vous êtes allé à San Diego faire la fête avec vos potes du business. Ne permettez pas que les gens vous critiquent pour cette raison - après tout, le cyclone était terminé, et qu’ auriez-vous bien pu faire : boucher la brèche dans la digue aec votre doigt ?

Et n’écoutez pas ces gens qui, dans les jours à venir, révèleront comment cet été vous avez réduit en particulier le budget des militaires du génie de la Nouvelle Orléans, pour la troisième année consécutive. Vous n’avez qu’à leur dire que, même si vous n’aviez pas supprimé les budgets d’entretien de ces digues, il n’y aurait de toute manière pas eu d’ingénieurs du génie pour les réparer, parce que vous aviez un chantier beaucoup plus important à leur proposer - la construction de la democratie en Irak !

Au troisième jour du désastre, quand vous avez enfin quitté votre résidence de villégiature, je dois dire que j’ai été ému par la manière dont le pilote de votre avion privé présidentiel, Air Force One, est descendu au-dessous des nuages au-dessus de la Nouvelle Orléans pour que vous puissiez vous faire une idée rapide de l’étendue du désastre. Eh quoi, je sais bien que vous ne pouviez pas vous arrêter, empoigner un porte-voix, monter sur une ruine quelconque et jouer le rôle du commandant en chef. Etre là suffisait.

Il y aura des gens pour essayer de politiser cette tragédie et l’utiliser contre vous. Laissez simplement vos gens faire de la diversion. Ne répondez à rien. Même à ces maudits scientifiques qui ont prédit que cela arriverait parce que l’eau du Golfe du Mexique ne cesse de se réchauffer et que cela rend inévitable un ouragan. Ignorez-les, eux et toutes leurs poules mouillées du réchauffement planétaire. Il n’y avait rien d’inhabituel dans cet ouragan qui était tellement large que c’est comme si on s’était pris une tornade de force 4 qui se serait étendue de New York jusqu’à Cleveland.

Non, Monsieur Bush, vous continuez comme si de rien n’était. Vous n’y êtes pour rien, si 30 % de la population de la Nouvelle Orléans vit au-dessous du seuil de pauvreté et si des dizaines de milliers d’habitants n’avaient pas de moyen de transport pour sortir de la ville. Allez, ils sont noirs ! Je veux dire que c’est pas comme si cela s’était passé à Kennebunkport. Vous imaginez de laisser des Blancs sur le toit de leur maison pendant cinq jours ? Ne me faites pas rire ! La race n’a rien - absolument rien - à voir avec tout cela !

Restez où vous êtes, Monsieur Bush. Essayez juste de trouver quelques-uns de vos hélicoptères militaires et envoyez-les là-bas. Vous n’avez qu’à prétendre que les gens de la Nouvelle Orléans et de la côte du Golfe du Mexique se trouvent du côté de Tikrit.

Bien à vous.

PS - Cindy Sheehan, cette mère abusive, n’est plus dans votre ranch. Avec des dizaines d’autres proches de soldats morts dans la guerre en Irak, elle sillonne le pays, s’arrêtant dans de nombreuses villes sur son parcours. Vous pourriez peut-être les rattraper avant qu’ils n’arrivent à Washington, le 21 septembre. http://www.bringthemhomenowtour.org/userdata_display.php ?modin=50


Texte publié le 2 septembre 2005 sur le blog de Michael Moore.
http://www.michaelmoore.com
Traduit de l’anglais par Razorfish.

 


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